Une demi-heure après l’attentat contre «Charlie Hebdo», Joachim Roncin invente le slogan «Je suis Charlie».
- Des millions de personnes vont immédiatement s’en emparer sur la toile. Aujourd’hui, il dénonce les dérives mercantiles sur les sites internet.
- Plus qu’une formule, un véritable slogan. Un logo sombre et frappant, trois mots en blanc et gris sur fond noir, à la typographie semblable à celle du journal d’origine. «Je suis Charlie» est né.
- En quelques heures, ces trois mots sont devenus la traduction de l’émotion collective de tout un pays après l’attentat contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo qui a fait douze morts mercredi en fin de matinée.
- Des millions d’internautes se sont aujourd’hui emparés du slogan-choc sur la toile, inondant les réseaux sociaux et le monde entier.
- Il y a une cinquantaine d’années c’était Kennedy, qui disait ‘Ich bin een Beliner’ pour appuyer Berlin (isolé au milieu dela RDA).
- Le logo est ultilisé pour se rappeler de la rédaction de Charlie assassinée. Il se décline aussi en :
‘Je suis juif’. Pour rappeler l’attentat au supermarché casher, où il y a eu 4 morts, entre eux il y avait 3 trois jeunes.
‘Je suis flic’. Les forces de police on perdu deux membres.
À l’international
- L’image est reprise par les journaux français et se décline à l’international.
- De nombreux médias dans le monde l’affichent à la Une de leur journal et le traduisent en plusieurs langues, même en arabe.
- Sur la toile, des milliers d’utilisateurs utilisent «Je suis Charlie» comme photo de profil, par exemple l’ambassade des Etats-Unis en France ou encore l’Opéra de Paris.
L’auteur
- Joachim Roncin est directeur artistique et journaliste musique au magazine gratuit «Stylist».
(Paris-Match) 2690